Silence, on tourne
On tourne moins de films en Tunisie ces derniers temps. Notre pays, qui a été longtemps un plateau à ciel ouvert, a vu s’éloigner producteurs et réalisateurs internationaux. L’herbe était- elle plus verte ailleurs ? Non mais les conditions de tournage certainement plus faciles. Aussi le Cnci a-t-il entrepris de mettre au point une plateforme numérique qui réunirait toutes les informations utiles et importantes pour un tournage. On pourra ainsi être renseigné sur les lieux, les disponibilités d’hébergement, les cahiers des charges, les autorisations nécessaires, les incitations fiscales. Et déposer son dossier sur cette plateforme. Ce qui permettra d’alléger considérablement procédures et demandes d’autorisation de tournage. Cette plateforme serait opérationnelle dès 2021.
Cinéma-cinéma
Le cinéma est florissant en Tunisie. Mais le parc de salles de projection n’évolue pas à l’avenant. Aussi, le Cnci a-t-il entrepris de répertorier les salles publiques dépendant des municipalités, souvent fermées et oubliées. On se propose de les donner en concession à un prix symbolique, à charge pour le promoteur de les moderniser et de les exploiter. Voilà qui illustrerait un partenariat public-privé intelligent et permettrait de doubler le nombre de salles dans le pays.
Gastronomie et journalisme
Mohamed Jerbania est un chef inspiré. Coincé en France à cause du coronavirus, il mit à profit son isolement pour s’initier à de nouvelles méthodes de cuisson, des alliages de saveurs, des épices inédites. Cet Ulysse de la gastronomie est revenu « plein d’usage et de raison », mais surtout convaincu que nulle part ailleurs que sur son terroir, il n’aurait accès à des produits d’aussi belle variété et d’aussi grande fraîcheur. C’est donc une carte estivale qu’il proposait l’autre soir à une tablée de journalistes gourmets et gourmands, sur la terrasse de la Villa Didon, dominant un des plus beaux sites de la Méditerranée.
Le club bleu
La mer, décidément, est la grande fédératrice. C’est autour d’elle que s’attirent et se concentrent les énergies positives, les volontés bienveillantes, les actions citoyennes. Dans le cadre de la dernière édition du Forum de la Mer qui était virtuel cette session, et qui a drainé énormément de monde, s’annonçait, mercredi dernier, à la Maison de la Mer de l’ambassade de France à La Marsa, la naissance de Club Bleu. Un club dont les adhérents, issus de tous secteurs d’activité, et ayant pour point de ralliement leur amour pour la grande bleue, s’attacheront à la préserver, la mettre en valeur et en développer les potentialités.
Cachez donc ce rouge à levres !
Telle était l’actualité de la saison. Une polémique sur le rouge à lèvres. Savez- vous, gens de peu de foi, que le rouge à lèvres n’est pas une invention mécréante mais existe depuis quelques 5000 ans en Mésopotamie. On le fabriquait avec des pierres semi-précieuses broyées, mélangées à de la cire d’abeille. Plus tard, les femmes de la civilisation de l’Indus, puis celles de l’Egypte antique l’utiliseront, le composant à partir d’algues. Cléopâtre créait le sien avec des pigments issus de cochenille et d’œufs de fourmis. Notre jolie professeur a d’illustres exemples à suivre.
Roubtzoff à l’IMA
Le film de Saïd Mitterrand consacré au peintre Alexandre Roubtzoff sera présenté à l’Institut du Monde Arabe à Paris le 23 septembre prochain. Mais il aura été présenté auparavant à Tunis à la Cité de la culture. Quant à Saïd Mitterrand, il est déjà plongé dans son nouvel opus : un film sur Beji Caïd Essebsi. Cette fois-ci également, le texte en sera de Fréderic Mitterrand.